Wadi Rum - Nouvel an au désert

• Le pays comprend trois grandes régions :
  • A l'Ouest, la vallée du Jourdain prend place dans le Ghor, dépression située en-dessous du niveau de la mer (jusqu'à - 300 mètres).
  • Plus à l'Est, les plateaux de Transjordanie dominent de près de 1 500 m le fossé tectonique et arrêtent les pluies venant de la Méditerranée.
  • Encore plus à l'Est, les plateaux s'abaissent doucement vers la dernière région du pays, le désert, qui recouvre plus de 80 % du territoire. Ce désert est avant tout de type rocailleux, même si on peut apercevoir quelques dunes de sable à certains endroits (dans le Wadi Rum par exemple).
• La Jordanie a des frontières avec l’Irak, Israël, l’Arabie Saoudite, la Syrie, le Liban et est bordée par la mer Rouge.

Les principaux sites:

• Pétra : Cachée parmi les anciens canyons du Sud se trouve Pétra l’étonnante cité de grès rose, véritable merveille, héritée des nabatéens un des premiers peuples arabes établi dans ces lieux il y a quelques 2000 ans. L’emplacement de cette ancienne cité est spectaculaire, au fond d’une gorge étroite, aux parois rocheuses hautes parfois de 100 m. Des promenades variées révèlent des centaines de bâtiments divers, façades, tombes, thermes ainsi que des dessins et bas reliefs fascinants, à même le rocher.
• Madaba : Petite ville à 40 km au sud d’Amman dont une part importante de la population est chrétienne. La célèbre « cité des mosaïques » abrite la plus grande collection de mosaïques du monde dont certaines sont vieilles de 1 400 ans. La mosaïque la plus remarquable est la carte de l’ancienne Palestine du VI^ème siècle.
• Mont Nébo : Ce mont est le site le plus vénéré de Jordanie, c’est l’endroit présumé de la mort de Moïse. De l’église byzantine, par beau temps, vous aurez une vue incomparable, de la vallée du Jourdain à la mer morte jusqu’aux toits de Jérusalem et de Bethléem.
• Macheronte : C’est ici dans sa forteresse que Hérode se fit offrir la tête de saint Jean-Baptiste sur un plateau par Salomé.
• Kerak : Capitale du royaume de Moab. Perchée sur une colline de 950 m, cette ville est mentionnée dans l’ancien testament car elle fut assiégée par les hébreux. Elle connu un temps de prospérité au moment des croisades et fut considérée comme la place forte réputée imprenable. Après sa conquête par les musulmans, les auteurs arabes la décrivent comme une ville où le christianisme reste majoritaire jusqu’au XIV^ème siècle. Une communauté catholique grecque y est présente aujourd’hui.
• Béthanie : Située sur la rive orientale du Jourdain, Béthanie est la cité où Jean le Baptiste vécut et prêcha au début du I^er siècle après J.C. C’est également le lieu où il baptisa Jésus.
• Il ne reste pratiquement que des ruines de l’ancienne ville qui s’étalait le long du Wadi al-Kharrar. On y découvre entre autres un ancien monastère byzantin, une chapelle, une salle de prière et des canalisations qui alimentaient les trois bassins qui servaient aux baptêmes.

• La Jordanie compte environ 8,9 millions d’habitants en 2020.
• La densité moyenne est de 62 hab./km².

• La Jordanie compte 97 % de musulmans sunnites (religion officielle), 2,2% de chrétiens (majoritairement grecs orthodoxes), 0,4% de bouddhistes, 0,1% d’hindous et moins de 1% de juifs.

• Le royaume hachémite de Jordanie est une monarchie constitutionnelle gouvernée par le roi Abdallah II depuis le 7 février 1999.
• Le pays est soumis au régime parlementaire.
• Le chef du gouvernement est le premier ministre Bichr al-Khasawna depuis octobre 2020, soit le 13ème depuis 1999.

• IIe siècle av J.C. : Domination nabatéenne. La capitale du royaume est la cité troglodytique de Pétra.
• Ier siècle : Sous l’Empire romain, sédentarisation des nabatéens qui vivent du commerce et de l’agriculture.
• Jusqu’au VIIe s : Domination byzantine et conversion au christianisme.
• 635 : Retrait définitif des byzantins suite à la conquête musulmane débutée en 622.
• 1115 : Brève domination des croisés qui créent la Seigneurie d’Outre-Jourdain avant d’être chassés par les Ayyoubides et les Mamelouks.
• A partir du XVIe siècle : Domination ottomane.
• 1919 : Le Traité de Versailles place la région du Proche-Orient sous mandats français et britanniques. La Transjordanie combat aux côté de l’Angleterre dans tous les conflits au Proche-Orient pendant la seconde guerre mondiale.
• 1946 : Fin du mandat britannique, la Transjordanie prend le nom de Royaume hachémite de Jordanie. Le roi Abdallah monte sur le trône.
• 1948 : Le roi Abdallah commande les troupes arabes dans la guerre qui les oppose au nouvel l’Etat d’Israël.
• 1949 : Annexion de la Cisjordanie (reconnue par le Royaume-Uni uniquement) et de Jérusalem-Est et signature de l’armistice avec Israël. Exode massif des palestiniens en Transjordanie qui prend le nom de Jordanie.
• 1951 : Assassinat d’Abdallah à Jérusalem, son fils Talal puis Hussein lui succède.
• 1955 : Face à la pression populaire en Cisjordanie, la Jordanie n’adhère pas au pacte de Bagdad. Entrée de la Jordanie à l’ONU ce qui vaut reconnaissance de l’annexion de la Cisjordanie de 49.
• 1965 : Accord bilatéral entre la Jordanie et l’Arabie Saoudite qui prévoie l’alignement des frontières et un échange de territoires.
• 1967 : Nouvel exode massif de palestiniens suite à la guerre des Six Jours, la tension monte sous la pression des fedayin qui prennent la tête du mouvement contestataire palestinien. Mise en place de la loi martiale.
• 1971 : Expulsion des fedayin.
• 1974 : Suite à la guerre de Kippour, la Jordanie renonce à la Cisjordanie et reconnaît l’OLP comme seul représentant légitime du peuple palestinien.
• 1988 : Rupture des liens administratifs avec la Cisjordanie.
• 1989 : Crise économique et début du processus de libéralisation politique avec la levée de la loi martiale.
• 1991 : Conférence de Madrid et début des négociations de paix au Proche-Orient.
• 1994 : Traité de paix israélo-jordanien.
• 1999 : Mort du roi Hussein, son fils Abdallah II monte sur le trône et poursuit les réformes économiques et politiques vers davantage de libéralisme tout en préservant la paix avec les pays voisins et luttant contre l’implantation des réseaux islamistes sur son sol.
• 2005 : Attentat à Amman revendiqué par les réseaux islamistes.
• 2000 - 2010 : Affluence de réfugiés irakiens et syriens.