Jour 1 : Mont-Saint-Michel / Saint-Malo
Rendez-vous à la gare d’Avranches.
Puis transfert vers le Mont Saint Michel considéré comme la 8ème merveille du monde. Promenade dans les ruelles antiques du Mont Saint Michel puis visite de l’abbaye.
Merveille de l’occident, ce lieu unique situé entre Normandie verdoyante et Bretagne granitique a été fondé en l’an 708. L’archange Michel apparaît en songe à saint Aubert, évêque d'Avranches, et lui demande de construire un sanctuaire en son nom. En 966, une communauté de Bénédictins s’établit et y fait construire une première église. Les pèlerins étant de plus en plus nombreux, l’église d’origine devient trop petite pour les accueillir. Les bâtisseurs du XIe siècle accomplissent alors une véritable prouesse architecturale : ils édifient quatre cryptes tout autour de la pointe du rocher, puis bâtissent sur ces dernières une grande église abbatiale. Au XIIIe siècle, une donation du roi de France Philippe Auguste à la suite de la conquête de la Normandie permet d’entreprendre l’ensemble gothique de la Merveille
En fin d’après-midi transfert vers Saint Malo.
Dîner et nuit Saint Malo
Jour 2 : Saint- Malo
Connue pour ses forteresses construites par Vauban, cette cité granitique de caractère hébergea de nombreux corsaires, de grands explorateurs et Chateaubriand. Cette journée est consacrée à la découverte de la cité malouine.
Promenade dans la vieille ville de Saint Malo et sur les remparts. Les remparts voient le jour dès le 12ème siècle, bien avant l’âge d’or des corsaires du Roi. L’enceinte fortifiée de Saint-Malo comprend aujourd’hui, huit portes, trois poternes et trois bastions. Les remparts, garnis de mâchicoulis et flanqués de plusieurs tours, sont classés monuments historiques.
Visite du château fort de Saint Malo dont la construction commença en 1424, fut poursuivi par le duc François II puis la duchesse Anne de Bretagne. Poursuite dans le grand donjon par la découverte du musée d’histoire qui retrace le passé de la cité corsaire à travers quelques personnages célèbres à Saint-Malo, comme Jacques Cartier, Duguay-Trouin ou encore Chateaubriand.
Découverte et visite de la frégate Etoile du Roy, réplique d’une frégate corsaire de 1745. Ce 3 mâts de 325 tonnes et 47 m de long, vous fera découvrir la vie des 240 hommes d’équipage de l’époque. Véritable musée flottant plongez dans l’univers des corsaires de Saint- Malo
Messe dominicale à la Cathédrale Saint Vincent (pour ceux qui le souhaitent)
Déjeuner.
Visite de l’hôtel Magon, la demeure du corsaire, classé Monument Historique. "Hôtel Particulier" construit en 1725 pour François - Auguste Magon de la Lande, Armateur et corsaire du Roy à Saint-Malo.
Découverte du musée Jacques Cartier.
En découvrant le Canada en 1534, Jacques Cartier ouvre à la France le continent nord-américain par la voie du Saint-Laurent. A son retour, il acquiert une petite ferme qu'il transforme en un élégant manoir du XVIe siècle.
En fin de journée, marche jusqu’à l’ilot de Grand Bé où se trouve la tombe de Chateaubriand. Panorama incroyable sur la cité corsaire.
Dîner et nuit St Malo
Jour 3 : Saint Malo / Roscoff / Brest
Route de Saint Malo vers Roscoff (202 km – 2h45)
Situé au cœur du Leon, Roscoff est une ville de caractère, un climat doux pour de rudes marins !
De l’église aux demeures cossues, des bateaux sculptés dans la pierre aux tourelles du vieux port, tout évoque la richesse liée au commerce maritime. L’esprit des corsaires, contrebandiers et négociants plane encore sur les entrées de caves ouvragées, affleurantes à la rue ou à la grève. C’est encore par la mer que débuta l’épopée des célèbres Johnnies.
Le journal Ouest France raconte cette épopée : « L'histoire raconte que le premier à traverser la Manche pour aller vendre des oignons en Angleterre était un jeune cultivateur de la ferme du Raz, à Roscoff, Henry Ollivier. En 1828, avec trois associés, il arme une gabarre, la charge d'oignons, et met le cap sur Plymouth. L'opération est fructueuse et, dès l'année suivante, d'autres Roscovites l'imitent.
Trente ans plus tard, 200 marchands d'oignons sillonnent le sud de la Grande-Bretagne, à pied, portant à l'épaule un lourd bâton chargé de tresses d'oignons qu'ils vendent au porte-à-porte. Certains sont très jeunes, leur vie est dure, loin de leur foyer. La campagne commence à la fin juillet pour s'achever en février. Réunis en compagnies, qui peuvent compter plusieurs dizaines de vendeurs, ils dorment au magasin, l'entrepôt où sont stockés les oignons. On part tôt sur les routes, et il n'est pas question de revenir avec des oignons invendus.
Mais, tous les témoignages le disent, l'accueil des ménagères anglaises est plutôt bienveillant. Ces petits Bretons leur font un peu pitié, elles les nomment les « johnnies », traduction du prénom Yann (Jean), ou Yannick, très courant à l'époque.
L'épopée des johnnies connaîtra ses drames. Le plus terrible est le naufrage de l'Hilda, devant Saint-Malo, le 17 novembre 1905. Le navire à passagers s'échoue par une nuit glaciale, aveuglé par une tempête de neige qui empêche de voir les feux. À son bord, 130 personnes, dont 85 johnnies. Au matin du 19 novembre, quand les secours arrivent, ils découvrent des grappes de cadavres accrochées dans la mâture. Il n'y a que six survivants.
Le commerce des johnnies va connaître son apogée dans les années trente. L'utilisation de camions et de bicyclettes permet de couvrir la Grande-Bretagne jusqu'aux confins de l'Écosse. Mais, après la guerre, les mesures protectionnistes, et l'avènement de modes de distribution plus modernes, ont raison des johnnies. Ils disparaissent à la fin des années soixante. Leur souvenir perdure lors de la Fête de l'oignon rosé, à la fin du mois d'août. »
Découverte à pied de la vieille ville et l’église Notre-Dame-de-Croas-Batz et ses splendides décors polychromes.
Visite de l’entreprise Brittany Ferry et rencontre (sous réserve).
Crée en 1973, Brittany Ferries c'est la compagnie des "Johnnies" ces paysans bretons qui traversaient la Manche pour vendre leurs oignons roses et autres légumes sur des frêles esquifs. Alexis Gourvennec et ses camarades lancent la B.A.I à Roscoff, le 2 janvier 1973. La Bretagne-Angleterre-Irlande prend le surnom de Brittany Ferries en 1974. Le "Kerisnel" est secondé par le "Penn Ar Bed" qui ouvre le transport aux passagers dit touristes. Aujourd'hui 12 navires desservent 13 lignes entre la France, l'Angleterre, l'Irlande et l'Espagne avec la plus belle flotte.
Déjeuner au restaurant
Rencontre à la SBR (Station Biologique de Roscoff).
Fondée en 1872, la Station Biologique de Roscoff est un centre de recherche et d'enseignement supérieur en biologie et écologie marines. Elle est sous la double tutelle du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et de Sorbonne Université (SU). Les recherches menées à la Station Biologique de Roscoff ont pour but de mieux comprendre le fonctionnement des écosystèmes et l’adaptation des organismes marins face au changement global. Il contribue également au développement du territoire par la mise au point des systèmes durables de production de bio-ressources marines (microbiennes, végétales ou animales) et la recherche de molécules pour des applications en nutrition-santé animale et végétale, thalassothérapie et cosmétique.
Route vers Brest, arrêt à la pointe Saint Matthieu. Ici, des falaises abruptes balayées par les vents et la mer, un phare imposant qui veille sur les ruines d’une ancienne abbaye. En face, les iles de Molène et de Ouessant.
Dîner et nuit à Brest
Jour 4 : Brest
Nous commençons cette journée de découverte de la ville de Brest pat les Ateliers des Capucins.
Au coeur de la métropole brestoise et dominant les rives de la Penfeld, les Ateliers des Capucins sont une véritable cathédrale industrielle aux nefs majestueuses offrant un formidable belvédère sur la rade de Brest. Montée en téléphérique aux Ateliers des Capucins et vue imprenable sur la rade de Brest. Découverte de 70.8 by Océanopolis qui présente six thématiques pour informer sur les enjeux portés par la mer : les biotechnologies marines, l’exploration des grands fonds, les énergies marines renouvelables, l’étude de l’océan pour mieux le comprendre, le trafic maritime, les navires du futur et la construction navale.
Continuation par la visite du Musée National de la Marine situé dans le château de Brest. Le musée national de la Marine, retrace l’histoire de l’arsenal et des grandes flottes de haute mer depuis Primauguet et Richelieu jusqu’à aujourd’hui, et confirme les liens étroits et séculaires entre la ville de Brest et cette histoire maritime.
Déjeuner
Découverte de Océanopolis, véritable plongée au cœur du milieu marin. Pavillons tropical, polaire, Bretagne et sentier des loutres : quatre espaces marins, pour une découverte globale de l’océan dans sa richesse et sa diversité. Au fil de 77 aquariums aux habitats marins fidèlement reconstitués et des 9 000 m2 de surface d’exposition, rencontrez les quelque 10 000 pensionnaires d’Océanopolis.
Visite de l’arsenal de Brest (sous réserve), créé en 1631 par Richelieu, est devenu au 19e siècle un gigantesque complexe militaro-industriel niché au cœur de la ville, le long des rives de la Penfeld,
Rencontre avec un officier de la Marine Nationale
Dîner et nuit à Brest
Jour 5 : Pointe du Raz / Locronan / Le Guivinec / Quimper
Route vers Locronan, village granitique de charme (62 km – 1 heure).
Classé au titre des Monuments Historiques depuis 1924, Locronan est l’un des sites les plus prestigieux de Bretagne, en raison de sa qualité architecturale. Tenant son nom de Saint-Ronan, ermite fondateur de la cité au Xème siècle, la cité granitique de Locronan connut son apogée au XVIème siècle grâce à l'industrie de la toile à voile qui eut les plus grands commanditaires dont la Compagnie des Indes. Merveilleusement conservée, Locronan est un écrin de granit abritant de très belles demeures Renaissance et une magnifique église du XVème siècle.
Promenade dans les ruelles de la vieille ville.
Route vers la Pointe du Raz (46 km – 1 heures)
Découverte du site naturel de la Pointe du Raz, chef-d’œuvre de la nature, face à l’impétueux Raz de Sein. C’est un promontoire rocheux haut de 72 m face à la mer d’Iroise dominant le raz de Sein et constituant la partie la plus avancée vers l'ouest.
Déjeuner
Route vers le Guilvinec (64 kms 1 heure), un des ports de pêche les plus importants de France.
Né il y a plus d’un siècle d’une petite colonie de pêcheurs, Le Guilvinec est le 1er port français de pêche artisanale (côtière et petite pêche). La pêche artisanale concerne surtout les bateaux entre 12 et 16 mètres et le patron est généralement propriétaire de son bateau. Il est le 3ème port français, après Boulogne-sur-Mer et Lorient, toutes pêches confondues (hauturière, côtière et petite pêche).
Visite de Haliotika, la cité de la pêche qui permet de découvrir toute l’activité de la pêche hauturière en mer à bord de chalutier. Nous embarquons virtuellement à bord du chalutier «Bara Breizh», et découvrons le quotidien des marins pêcheurs du Guilvinec en parcourant le bateau : cuisine, passerelle, pont de pêche, cale à poissons... Sans oublier la visite guidée de la criée !
Découverte de la criée côtière du Guilvinec vers 16h-16h30 au retour des bateaux de pêche au port. Moment authentique !
En fin de journée, rencontre avec un patron pêcheur du Guilvinec
Dîner et nuit à Quimper
Jour 6 : Pont Aven / La Trinité sur Mer / Vannes
Transfert vers Pont Aven (35 mn)
Visite du musée peinture Pont Aven
Dédié au courant de peinture éponyme inspiré par Camille Corot et ses amis. Ils séjournent en 1862 sur la côte bretonne, dans le petit village de Pont-Aven, situé entre Concarneau et Quimperlé. En juin 1886, Paul Gauguin fait son premier séjour à Pont-Aven. Entre 1887 et 1896, Paul Gauguin y revient à de nombreuses reprises et rencontre ainsi Émile Bernard. Ils adoptent de nouvelles techniques de peinture (le synthétisme et le cloisonnisme), caractérisées par de grands aplats de couleurs pures, cernés d'un trait noir et supprimant la perspective classique. De nombreux peintres les rejoignent à Pont-Aven (Paul Sérusier, Charles Filiger, Maxime Maufra, Henry Moret, Ernest de Chamaillard), formant ainsi l'École de Pont-Aven.
Route vers la Trinité sur Mer (135 km – 2h)
Déjeuner
Croisière- découverte du Golf du Morbihan
Rencontre avec un aventurier navigateur professionnel (sous réserve)
Dîner et nuit à Vannes
Jour 7 : Saint Nazaire / La Chabotterie / La Rochelle
Route vers Saint Nazaire (87 km – 1h).
Visite des Chantiers Navals de l’Atlantique un des leaders mondiaux de la construction de paquebots. Avec une superficie de plus de 150 hectares, il s'agit de l'un des plus grands chantiers du monde. Ici ont été construits les célèbres paquebots Normandie, France, Queen Mary 2 et Harmony of the Seas, ainsi que le pétrolier géant Batillus.
Route vers Saint Sulpice le Verdon, en Vendée, en empruntant le pont de Saint Nazaire (1h30 – 109 km)
Déjeuner
Visite du Château de la Chabotterie où habita le héros de la guerre de Vendée, l’ancien lieutenant de vaisseau François Athanase Charrette de La Contrie. Il entra dans la Marine Royale à 16 ans, et embarqua à Brest pour servir pendant la guerre d'indépendance des Etats-Unis. Evocation de la Marine Royale.
Route vers La Rochelle (50 km – 50 mn)
Promenade guidée dans la vieille ville de la Rochelle et autour du vieux port.
Dîner et nuit à La Rochelle
Jour 9 : Rochefort
Route vers Rochefort (35 kms – 45 mn)
Visite de la Corderie Royale.
situé au cœur de l’Arsenal maritime de Rochefort. Le bâtiment construit en 1666 est classé au titre des monuments historiques. Au milieu du XVIIe siècle, le roi Louis XIV cherche à construire une marine de guerre capable de concurrencer celle des Anglais et des Hollandais, alors très en avance sur leur industrie maritime. Il ne reste en effet en France plus que 20 navires, dont seulement 2 ou 3 sont aptes à prendre la mer. Sous l’influence de Colbert le site de Rochefort est choisi.
Parcours découverte de l’Hermione, la frégate de la liberté.
L’Hermione est un navire de guerre français en service de 1779 à l'arsenal de Rochefort. C'est une frégate de 12 de la classe Concorde portant 26 canons de 12 livres et 8 canons supplémentaires de 6 livres. Elle est connue pour avoir conduit pour sa deuxième traversée le marquis de La Fayette aux États-Unis en 1780, lui permettant de rejoindre les insurgés américains en lutte pour leur indépendance. En 1793, l’Hermione est engagée dans l’embouchure de la Loire pour appuyer les troupes républicaines contre les Vendéens. Alors qu'elle sort de l’estuaire le 20 septembre, elle heurte un rocher et coule au large du Croisic.
Déjeuner au restaurant
Découverte de l’espace Pierre Loti au musée Hébre, où sont exposés quelques dessins et objets de l’écrivain voyageur. (Sa maison est actuellement en restauration)
Retour à la Rochelle et fin du voyage à la gare de La Rochelle