9,1 millions d’habitants en 2020.
Densité : 415 hab./km²
Quelles que soient les relations entre Rome et Constantinople, il n’y a pas eu de tentative d’établir une Eglise occidentale en Terre Sainte, indépendante du patriarcat orthodoxe, jusqu’en 1847, la responsabilité de l’Eglise locale était assurée par l’ordre des Franciscains, qui servait de gardien des lieux saints latins depuis le XIVème siècle.
Aujourd’hui, l’Eglise latine de Jérusalem est dirigée par un patriarche, assisté de trois vicaires (résidant à Nazareth, Amman et Chypre). Cette communauté compte près de 27 000 personnes en Israël (et 10 000 autres dans la rive ouest et à Gaza). Le poste de patriarche latin de Jérusalem est occupé par l'archevêque Pierbattista Pizzaballa depuis le 24 octobre 2020.
L’Eglise maronite est une communauté chrétienne d’origine syrienne ; la majorité de ses membres vivent au Liban. Liée à l’Eglise catholique romaine depuis 1182, elle est la seule Eglise d’Orient entièrement catholique. Comme les uniates (une Eglise d’Orient en communion avec Rome, qui maintient encore sa langue, ses rites et ses lois canoniques), ils possèdent leur propre liturgie en langue syriaque, qui provient essentiellement du rite d’Antioche. La communauté maronite en Israël compte près de 6 700 membres, la plupart vivant en Galilée. Le vicariat du patriarcat maronite siège à Jérusalem depuis 1895.
L’Eglise catholique melkite grecque a été fondée en 1724, à la suite d’un schisme au sein de l’Eglise orthodoxe-grecque d’Antioche (le terme « melkite » remonte au IVème siècle et se réfère aux chrétiens autochtones qui avaient accepté la définition de la foi du concile de Chalcédoine et étaient restés liés avec le siège impérial de Constantinople).
L’Eglise catholique syrienne, une branche uniate dissidente de l’Eglise orthodoxe syrienne, est en communion avec Rome depuis 1663. Les catholiques syriens ont leur propre patriarche (résidant à Beyrouth) et, depuis 1890, à Jérusalem, un vicaire patriarcal qui est le guide spirituel d’une petite communauté locale, ainsi qu’à Bethléem, avec près de 300 membres. En juillet 1985, la communauté consacra la nouvelle église patriarcale de Jérusalem, dédiée à saint Thomas, apôtre des peuples de Syrie et des Indes.
L’Eglise catholique arménienne, séparée de l’Eglise orthodoxe arménienne en 1741, bien qu’elle fût auparavant une communauté arménienne de Cilicie (au sud de l’Anatolie), a toujours été en contact avec Rome depuis la période des croisés. Le patriarche catholique arménien réside à Beyrouth car, à cette époque, les autorités ottomanes interdisaient d’habiter à Constantinople. Un vicariat patriarcal fut établi à Jérusalem en 1842. La communauté catholique arménienne en Terre Sainte s’élève à 900 membres, vivant à Jérusalem, à Béthanie, Ramallah, Haïfa et Gaza. Bien qu’unie à Rome, cette Eglise entretient de bonnes relations avec l’Eglise orthodoxe arménienne, et coopère avec elle pour le bien de toute la communauté.
L’Eglise catholique copte est unie à Rome depuis 1741, mais ce n’est qu’en 1955 que le patriarche copte d’Alexandrie nomma un vicaire patriarcal à Jérusalem, où la communauté locale s’élève aujourd’hui à 100 membres.
L’Eglise catholique chaldéenne est une descendante uniate de l’ancienne Eglise apostolique d’Orient (assyrienne). Ses membres continuent d’utiliser le syriaque comme langue liturgique.
Cette Eglise fut créée en 1551, et son patriarche réside à Bagdad. Sa communauté en Terre Sainte ne compte que quelques familles ; néanmoins, cette Eglise conserve le statut de communauté religieuse « reconnue ». Depuis 1903, les chaldéens sont représentés à Jérusalem par un vicaire patriarcal non-résident.
Nommée également Eglise Orientale ou grecque-orthodoxe, elle se compose d’une famille d’Eglises reconnaissant la primauté honoraire du patriarcat de Constantinople. Historiquement, cette Eglise s’est développée à partir des Eglises de l’Empire romain d’Orient ou Empire Byzantin.
Le patriarcat grec orthodoxe se considère comme représentant l’Eglise mère de Jérusalem, auquel la dignité d’évêque patriarcal a été accordée par le concile de Chalcédoine en 451. Depuis 1054, il est séparé avec Rome. Cependant, en 1964, une rencontre historique entre le pape Paul VI et le patriarche œcuménique de Constantinople, Athénagoras a eu lieu à Jérusalem et a marqué le début d’une réconciliation.
La Mission orthodoxe russe s’est établie à Jérusalem en 1858, mais les chrétiens russes ont commencé à visiter le Terre Sainte dès le XIème siècle, quelques années après la conversion de Kiev. De telles visites se sont poursuivies pendant les 900 années suivantes, s’accroissant lors des grands pèlerinages annuels au XIXème siècle, continuèrent jusqu’à la Première Guerre Mondiale pour s’interrompre avec la Révolution Russe. Depuis 1949, les titres de propriété de l’Eglise russe sur le territoire israélien ont été maintenus par la Mission orthodoxe russe (patriarcat de Moscou) ; les titres de propriété dans les régions sous contrôle jordanien sont restés sous la responsabilité de la mission ecclésiastique russe représentant l’Eglise russe orthodoxe en exil. Ces deux missions sont dirigées chacune par un archimandrite assisté de moines et de religieuses.
Une mission représentant l’Eglise orthodoxe roumaine s’est établie en 1935. Elle est dirigée par un archimandrite et se compose d’une petite communauté de moines et de religieuses résidant à Jérusalem.
Ces Eglises d’Orient – arméniennes, coptes, éthiopiennes et syriennes – sont celles qui ont rejeté l’enseignement du concile de Chalcédoine (451) sur la double nature (divine et humaine) du Christ. Les Eglises non-chalcédoniennes professent le monophysisme qui ne reconnaît qu’une seule nature, la nature divine du Christ.
L’Eglise arménienne orthodoxe a été fondée en 301 et date de la conversion de l’Arménie, la première nation à avoir embrassé le christianisme. Depuis le Vème siècle, une communauté religieuse arménienne est présente à Jérusalem. De source arménienne, le premier patriarcat remonte à la charte accordée par le calife Omar au patriarche Abraham en l’an 638. Le patriarcat arménien de Jérusalem a été établi en 1311. Durant le XIXème siècle et jusqu’après la Première Guerre Mondiale, la communauté arménienne locale a augmenté du fait de l’absorption des survivants des massacres d’Anatolie, en particulier ceux de 1915. Avant 1939, cette communauté comptait près de 15 000 membres, et était la troisième en importance au sein du groupe chrétien. Aujourd’hui, ses membres sont entre 2500 et 3000 – à Jérusalem, Haïfa, Jaffa et Bethléem.
L’Eglise orthodoxe copte a ses racines en Egypte, où la majorité de la population est devenue chrétienne durant les premiers siècles de l’ère chrétienne. Ses membres affirment être arrivés à Jérusalem avec Sainte Hélène, la mère de l’empereur Constantin. Cette Eglise a eu une influence primordiale sur le développement de la vie monastique dans une Judée aride et désolée. Cette communauté compte un peu plus de 1 500 membres à Jérusalem, Bethléem et Nazareth.
L’Eglise orthodoxe éthiopienne dispose d’une communauté à Jérusalem depuis le Moyen Age. Les premiers historiens de cette Eglise mentionnent des pèlerinages d’Ethiopiens en Terre Sainte dès le IVème siècle. Il est certain que lors des siècles qui suivirent, cette Eglise a bénéficié de droits importants sur les lieux saints, mais en a perdu une grande partie pendant la période turque, avant la déclaration du Statu Quo.
L’Eglise orthodoxe syrienne est l’héritière de l’ancienne église d’Antioche, et est l’une des plus anciennes communautés chrétiennes du Moyen-Orient.
L’Eglise apostolique d’Orient (parfois appelée par erreur nestorienne), originaire des régions limitrophes de la Turquie, l’Iran et l’Irak, utilise le syriaque (araméen oriental) dans sa liturgie et ses prières. Depuis 1917, ses patriarcats résident à Chicago et Kerala (Inde). La présence de cette Eglise à Jérusalem date du Vème siècle. Aujourd’hui, un archevêque la représente.
Les communautés protestantes du Moyen-Orient ne remontent qu’au début du XIXème siècle, quand les missionnaires d’Occident « redécouvrirent » la Terre Sainte. Ces missions avaient pour but d’évangéliser la majorité musulmane et les fidèles orthodoxes arabophones.
L’Eglise épiscopale de Jérusalem et du Moyen-Orient (anglicane) résulte de la volonté de la reine d’Angleterre et du roi de Prusse d’établir, en 1841, un évêché protestant anglo-luthérien (en 1886, les deux Eglises se sont séparées). En 1976, des changements significatifs permettent l’élection et la consécration du premier évêque arabe. Le diocèse compte environ 4 500 anglicans (dont 2 000 à 2500 en Israël), constituant la plus importante communauté protestante en Terre Sainte. L’évêque anglican de Jérusalem a son siège en la cathédrale de Saint-Georges-le-martyr à Jérusalem.
L’Eglise luthérienne allemande, fondée en 1886, attire de plus en plus de fidèles arabophones. Depuis 1979, la communauté arabophone a son propre évêque et existe indépendamment de l’Eglise allemande, bien que les deux partagent les locaux du Propstei, rue Muristan, dans la vieille ville. La communauté arabe compte environ 500 personnes, tandis que la communauté allemande en compte environ 200.
L’Eglise baptiste en Terre Sainte a vu le jour avec la création d’une communauté à Nazareth en 1911. Aujourd’hui, l’Association des églises baptistes compte au total dix églises et centres en Israël.
L’Eglise d’Ecosse (presbytérienne) a envoyé sa première mission en Galilée en 1840, et pendant les cent dernières années s’est engagée activement dans les domaines de l’éducation et de la médecine. Aujourd’hui, cette petite communauté, composée d’expatriés, offre ses services aux pèlerins et aux visiteurs. L’Eglise d’Ecosse maintient une église et un hospice à Jérusalem et à Tibériade. La société indépendante médicale et missionnaire d’Edimbourg assure le fonctionnement d’un hôpital d’enseignement pour infirmières à Nazareth.
L’Eglise de Dieu (pentecôtistes) possède une petite communauté à Jérusalem, à Nazareth et sur la rive orientale (près de 200 membres en tout), avec un centre international sur le mont des Oliviers.
L’Eglise de Jésus-Christ des saints du dernier jour (mormons) a établi une petite communauté à Jérusalem en 1972. Aujourd’hui, les membres de cette Eglise sont au nombre d’environ 200, avec en plus 170 étudiants du Centre de Jérusalem pour les études du Proche-Orient – une branche de l’université Brigham Young de Provo, Utah (Etats-Unis).
Hommous : purée de pois chiches et de sésame
Taboulé à la libanaise avec une base de persil et de menthe
Kefta : viande de mouton haché en brochette
Kebab : viande de mouton grillé
Falafels : boulettes de pois chiches, de fèves et de farine aillées et persillées
Les mets sont toujours accompagnés de galettes de pain "pita"
JERUSALEM |
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MER MORTE |
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3, rue Rabelais 75508 Paris
Tél : 01 40 76 55 00.
94, rue Saint Lazare
75009 PARIS
Tel : 01.42.61.01.97
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